L’homme qui plantait des arbres

Être différent.  Penser différemment.  Et agir.  Voilà certainement des éléments qui ont caractérisé le travail de Frédéric Back, illustrateur, peintre et réalisateur de films d’animation.  Il est certainement le plus connu pour son film «L’homme qui plantait des arbres», basé sur un récit de Jean Giono et merveilleusement narré par Philippe Noiret.    Une sculpture florale lui rend hommage dans le cadre des Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013 au Jardin botanique.  Cette sculpture sera probablement photographiée près de 100 000 fois au cours de l’été.  À l’instar de Back, comment pouvais-je réussir à faire une photo qui soit, un tant soit peu, différente? 

Pas facile de ressortir de territoires photographiques courus et rendu communs avec la multiplication des photos avec appareils compacts et téléphones portables.  Dans les médias sociaux, il est fort probable que tous et chacun ont affiché leurs photos des Mosaïcultures…et tant mieux.  Il y a de vraies merveilles et un travail fou investi dans chacune des sculptures.

Dès que j’ai vu la sculpture évoquant le personnage du film d’animation, cet homme qui plantait des arbres, l’émotion m’a gagné.  Je suis heureux qu’on rappelle des moments et gens marquants de notre histoire.  Des gens qui ont osé posé un geste pour faire une différence.  La préoccupation environnementale n’était pas le sujet de l’heure au milieu des années 1980.  Le film d’animation de Back a été marquant et s’est mérité un Oscar en 1987 et c’est un 30 minutes de pure poésie. 

Sachant que les Mosaïcultures seraient largement photographiées, comment pouvais-je tirer mon épingle du jeu pour faire différemment?  Puisque j’affectionne l’infrarouge, ma solution était trouvée – d’autant plus qu’il s’agit de sujets végétaux.  J’ai donc concentré mes efforts à produire des photos infrarouge, misant toujours sur une composition forte et isolant parfois des éléments des sculptures.  Je me suis aussi appliqué à visiter l’exposition tôt le matin afin d’éviter dans la mesure du possible le plus grand nombre de visiteurs.  La patience a été de mise à plusieurs reprises, dont pour cette photo, afin d’attendre la nécessaire éclaircie entre deux vagues de visiteurs pour capter la photo.  Le traitement pour photo infrarouge s’est fait par la suite avec ma combinaison Lightroom, Gimp et Paint.Net.

Autant partagé aussi avec vous cette sculpture magistrale intitulée, vous l’aurez deviné,  «Gaïa».  J’ai capté le tout avec ma caméra compact modifiée pour infrarouge Canon G11.  Faire de l’infrarouge est facile avec une caméra transformée.  Le défi est un peu plus relevé avec un filtre infrarouge mais la photo infrarouge nous offre un regard autre et un univers peu fréquenté.  Si vous êtes intéressé, j’ai une caméra compact modifiée pour l’infrarouge (Canon G6) en vente.

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Un commentaire pour L’homme qui plantait des arbres

  1. Sylvain Lavoie dit :

    Scultures invraisemblables, regard neuf, technique photo inusitée … On dirait même des scultures de neige en plein mois de canicule. Décidément, rien n’est jamais banal dans ton cheminement photographique, Louis. Encore une fois, bravo!

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