La météo est une alliée pour vos photos. Non pas seulement lorsqu’elle vous offre un temps radieux mais également lors d’orages, de tempêtes de neige, de pluies fines, bruines ou encore avec de la brume ou du brouillard. Quelle atmosphère il règne alors. C’est magique pour faire de la belle photo. Comment réussir? Quels ajustements doit-on apporter? Lisez la suite. Vive la brume et le brouillard. On en a veut…encore. 🙂
Vive la brume et le brouillard
Pour bien débuter, comprenons bien le phénomène. Brume et brouillard, quelle différence? La brume est un brouillard épais. La différence entre les deux réside principalement dans la visibilité qu’on peut avoir dans l’un ou l’autre. Wikipédia nous apprend que l’amas de fines gouttelettes est défini est comme de la brume lorsque la visibilité horizontale de celle-ci est de 1 kilomètre et plus et de brouillard lorsque cette visibilité est de un kilomètre et moins. Généralement, la formation de ces fines gouttelettes est provoquée par un écart de 10 degrés Celsius entre deux surfaces (air – terre ou air – eau).
Avec la brume ou brouillard, le festival des formes s’amorce. Selon l’opacité du phénomène météorologique et de la couche nuageuse, il est possible que le soleil ne parvienne à percer. Les couleurs sont donc relativement absentes. Place aux formes alors, souvent diffuses, peu nettes, légèrement masquées. C’est un spectacle magnifique qu’on doit composer habilement dans notre cadrage. Il faut s’assurer de bien découper les formes, d’éviter les superpositions. Dans la photo de droite, vous voyez que je me suis appliquer à bien détacher les arbres les uns des autres tout comme la silhouette de la passante. Il faut réfléchir comme si nous photographions un contre-jour.
Et si le soleil perce au travers de du brouillard matinal par exemple, quel magnifique effet se produit. Le lever du jour accompagné d’un léger brouillard donne une belle couverture dorée à l’ensemble des éléments dans notre photo. Nous avons tous à l’esprit des photos de parcours de golf aux aurores avec ce léger brouillard. Ça traduit le calme, la beauté, la sérénité, le temps qui se fige. Dans ce cas-ci, c’est davantage une atmosphère proche des bayoux louisiannais qu’on peut ressortir. Le brouillard n’est pas aussi présente et dense que dans d’autres photos. Toutefois, il donne cette fine pellicule voilée à l’arrière-plan qui donne un cachet au décor avec le soleil qui cherche à percer.
La mesure d’exposition pour créer de l’effet
Pour bien prendre profit de la brume ou du brouillard, nous pouvons recourir à deux stratégies différentes. Les deux sont en lien avec la mesure d’exposition de notre appareil (mesure évaluation, prépondérance centrale, mesure spot). On peut choisir dans un 1er temps de privilégier la mesure évaluative. L’appareil va alors choisir de calculer l’exposition en tenant de l’ensemble de la scène dans votre cadrage. Il va chercher à concilier l’exposition suffisante avec votre sujet. Toutefois la cellule risque d’être un peu trompée par la luminosité plus intense provoquée par la brume ou le brouillard. Il est possible qu’il y ait une légère sous-exposition. À l’instar du phénomène de la neige grise que nous avons abordé au début de l’hiver, un léger bracketing peut redonner la blancheur souhaitée à votre scène.
Par contre, je vous encourage à explorer la technique d’une mesure d’exposition sélective sur la brume ou le brouillard particulièrement si ces derniers présentent des formes ou de la structure. C’est le cas par exemple pour cette photo captant des cyclistes émergeant d’une nappe de brume. Il était important pour moi de conserver le plus de détails possibles au sujet de ces nappes de brouillard. Comment le faire? En mesure de faire une mesure d’exposition spécifique de ces nappes. J’ai choisi une prépondérance centrale puis ai fait une mesure de lumière sur un endroit où la nappe était plus prononcée. J’ai obtenu la vitesse nécessaire pour mon ouverture. J’ai ajusté mes réglages en conséquence et lorsque les cyclistes sont arrivés, j’étais prêt. Vous pouvez voir combien la nappe de brouillard dans ce cas-ci est assez bien découpée dans la photo. En général, une mesure d’exposition en fonction de la brume ou du brouillard va générer des vitesses de déclenchement assez élevées puisque la brume ou le brouillard peuvent être assez éblouissants pour nos yeux et l’appareil photo.
On peut comprendre que certains photographes habitent à proximité de lieux où la brume et le brouillard sont bien souvent présents. La présence de ces phénomènes météorologiques n’est pas donc un fait inusité. Mais pour d’autres – dont je suis – la présence de brouillard ou de brume est plus rare. Les occasions trop peu fréquentes deviennent donc de précieux moments à privilégier. Vite, à nos boîtiers.
Cet article vous a été utile? Quels sont les autres phénomènes météo qui vous comblent comme photographes? Merci de partager vos idées, opinions, suggestions avec nous tous. Merci pour votre présence.
Svp comment vous faites pour modifier les images et les photos?
Qu elle sont les logiciels et les applications pour faire ces modifications que photo
Merci pour votre commentaire. À ma souvenance les photos dans cet article ont été traité dans Lightroom et avec la suite de plugins de Niksoftware. Cette suite est dorénavant gratuite. Profitez en. 😃
J’ai découvert ce blog via google+ et je n’en suis pas peu heureux… L’univers est complet et ces images d’ambiances hivernales. L’image des cyclistes est superbe !
Merci 🙂
Merci Louis pour ces moments de partage.
En d’autres temps J’aurais pensé que la journée était foutu…
Bravo pour la photo des cyclistes !
Fait bien plaisir Daniel. Merci pour ton commentaire et ta visite. Je l’apprécie.
Coucou. Bien oui, fallait y penser ou je dirais plutôt oser. Les blogs m’ont fait prendre gout à la photographie ces derniers temps. Je ne connais pas vraiment les « mots » techniques pour définir cette photo. De ce fait, je dirais simplement qu’elles sont exquises. 🙂
Bien content que mon blogue, ainsi que d’autres, ont pu vous inspirer Antoine. Poursuivez votre cheminement photo. J’espère pouvoir vous être utile également à l’avenir.
La pluie tout simplement, j’aimerai pouvoir maitriser la pluie…. enfin pouvoir faire ressentir ce qu’elle me procure. Si vous avez des astuces, je suis preneuse Louis 🙂
Merci pour la suggestion Séverine. J’en ai pris bonne note.
Séverine, j’ai déjà abordé ce sujet. Voici le lien: http://wp.me/p1aX1M-cs